mardi 26 juin 2012

CIVBLOGGER 2012

Alors voilà, à l'instar de radioblogger 2012, moi aussi je lance mon challenge 2012.

C'est l'été, il fait beau (j'espère chez vous, parce que chez moi...) vous lisez tranquillou sur une plage des îles d'or votre SAS ou votre San Antonio de l'année en sifflant un p'tit jaune. Calme et volupté. Je connais. J'aime moi aussi ça. Cependant, ça serait cool de profiter de votre été pour rajouter à votre pile de polars et de Compagnie des Glace un p'tit essai, un p'tit bouquin un peu sérieux (ou rigolo mais HHOS) traitant d'un sujet de société, de politique, de civilisation. Pis après, vous nous dites ce que vous en pensez. Et contrairement à ce que peut bien penser ce gentil blog gaucho-boboïsant (moi aussi je vous aime), vous pouvez être de n'importe quel bord ou opinion. Ce sera chouette de vous lire, de rencontrer des opinions et des vues différentes. Quel qu'aie été votre vote sur les récentes élections : c'est bien connu que juillet-août c'est la trève de la politique.

Des règles parce qu'il faut mettre un cadre qui se veut léger (mais vous pouvez bricoler, hein)
Le nom : #civblogger2012 J'admets que j'aurais pu trouver mieux.
Il s'agit de lire ou d'avoir lu un bouquin explorant un thème de société, un thème politique ou un thème de civilisation (évolution, tendance, prospection).
Vous en faites la fiche de lecture.
Vous citez trois bloggers (que vous prévenez) pour leur proposer de participer.
Vous citez ces règles et mettez un lien vers le message de blog qui vous a demandé de participer, histoire d'être sympa avec lui.

Après, essayez de me pévenir (via les comments, ou mail, ou whatever), que je vous centralise ici...

PS : oui, j'ai bien aimé lire des SAS, des James Bond, des San Antonio, des romans médfan Fleuve Noir et les premiers tomes de la Compagnie des Glaces. Surtout à la plage.

Mon billet : L'Invention du bronzage
Le billet de Thomas B. : No Kid 
Le billet d'Alias : Zen & The Art of Motorcycle Maintenance

Jeu de rôles et christianisme

Certes, je joue parfois au jeu de rôles, et je trouve que c'est un chouette passe temps. Je trouve pas qu'il y ait grand chose à en dire ici bas, c'est pour quoi je ne m'étendrai pas plus sur le sujet (quoiqu'un jour je puisse faire un billet sur les univers de jeux de rôles et la présence en leur sein d'idées politiques ou non, mais il me faudrait du temps et l'amour de la controverse).

Récemment, une intégriste catho de service a raconté des bêtises obscurantistes dans une vidéo. Une connaissance à moi, croyant lui aussi, lui a répondu de fort belle manière, alors je fais tourner.

Bravo Cuchu.

PS : faut que je pense, en bon anar, à faire ce billet sur le petit recueil intitulé "Ni Dieu, Ni Maître" de Blanqui...

lundi 25 juin 2012

Et si je refaisais le saut dans le temps ? Radioblogueur 2012

Taggé par M. Thomas Bé, je me dois donc de participer à l'exercice.

Ire areuh zi Rülz :

1 - choose your summer song (it doesn’t need to be a classic summer hit, can be very personal, from a local band, something that exemplifies your previous summers, anything goes really)
2 - write a blog post about it including a link to the music/YouTube video etc
3 - paste these rules, linking to the original post
4 - tag three bloggers to the keep the chain going following the same rules.

Thomas nous dit que les '90s sont finies et voilà t'y pas que j'vous sors ce bon vieux rock des '70s qui a bercé tous les voyages en bagnole avec mes parents, longtemps bien longtemps avant que je ne sache ce que veulent dire les paroles.



On va pas faire long, vous la connaissez. Le film est fun à condition de le voir au Studio Galande à Paris. Sinon, vous allez vous faire chier grave à la moitié. La musique est bonne et c'est LA cassette (dans sa version Original Cast, bien évidemment) qui tournait en boucle dans la bagnole quand on partait en road trip familial.

Sinon, pour ne pas déroger aux opinions étalées sur ce blog, je me permets de coller une autre chanson, plus raccord:



C'est presque d'actualité, même si l'événement originel date de 1985.
Pis lisez ça, aussi.

Et pis pour faire suivre, on va demander à l'apprenti photographe, au reviewer de progressif et à une couturière ingénieuse.

NB : vous avez échappé au célèbre "Tout nu et tout bronzé" de Carlos, c'est déjà pas mal ;)

vendredi 15 juin 2012

DMZ : Au plus près de la zone (démilitarisée)

Et voilà, c'est fini. Putain, j'aurai vraiment dévoré chacun des volumes de cette série comme un soiffard déshydraté face à une pinte de bière fraîche, au verre perlant de fraîcheur. Je vais d'ailleurs en profiter pour étendre le sujet à plusieurs comics parlant de la presse américaine.

DMZ, donc, est une série de comics américains créée et scénarisée par Brian Wood et illustrée par Ricardo Burchielli en majeure partie. Sous des couvertures qui claquent se cachent une histoire qui, bien que partant sur des bases friables, se développent en une vraie lettre d'amour pour New York City et ses habitants. Mais c'est aussi une bande dessinée où les personnages fricotent avec la politique, le pouvoir, les médias et n'en sortent aucunement indemne.
Dans un passé proche, le Midwest a lancé une seconde guerre civile et a conquis une part des USA, vers la côte Est, où le combat étant arrivé à un statu-quo sur l'île de Manhattan, désormais une zone démilitarisée fragile, où la population est prise dans l'étau étouffant de deux armées et de nombreux groupuscules locaux. La BD commence quand Matthew Roth, un stagiaire en journalisme, accompagne un célèbre journaliste (et accessoirement monumental trou du cul) pour un reportage à l'intérieur de la DMZ. Le susdit trou du cul se fait abattre avec ses sous-fifres par un sniper et seul Matty survit, avec une partie du matériel qu'il transportait pour l'autre. Seul relais de l'agence de niouzes au sein de la DMZ, celle-ci va le nommer sur le champ correspondant de guerre et le sommer de continuer le boulot. Au début, il va couvrir sereinement ce qui se passe et découvrir la vie au sein de l'île de Manhattan, avec ses snipers, ses factions, ses affamés, ses courageux. Par la suite, le héros découvre la censure, les jeux de pouvoirs, la politique, les collusions, les trahisons, etc. et il n'en ressortira ni propre ni indemne. Dernièrement, le 12è et dernier volume de la série vient d'être publié en anglais et achève cette superbe histoire avec la dureté d'un couperet. C'est gentillet au départ, mais ça prend carrément de l'ampleur au fur et à mesure.

A noter que Vertigo a sorti récemment en anglais un album appelé Channel Zero qui contient les graines d'idées qui germeront dans DMZ.

DMZ de Brian Wood et Ricardo Burchielli, 12 volumes en anglais chez DC Vertigo ou chez Urban Comics pour la VF



Channel Zero, Brian Wood, intégrale en 1 volume chez DC Vertigo

Puisqu'on parle de comics sur les journalistes, voici quelques autres lectures que j'ai beaucoup appréciées.J'ai déjà parlé de Joe Sacco et de Art Spiegelman, donc je ne parlerai pas d'eux ici, surtout qu'ils ne font pas dans la fiction.

D'abord, il y a le délirant, funky, déjanté, vulgaire et excellent Transmetropolitan. Dans un futur post-cyberpunk plutôt optimiste, Spider Jerusalem reprend son taf de journaliste dans le gros journal de la ville. Drogué, vindicatif, irascible mais aussi génial, cette copie conforme de Hunter Stockton Thompson va changer le visage de son pays en s'immiscant dans la politique nationale par ses tribunes au vitriol. Un humour grinçant, pas mal de répliques qui claquent et là aussi une critique de la collusion médias&politique.


Transmetropolitan, de Warren Ellis et Darick Robertson 11 volumes chez DC Vertigo ou chez Urban Comics pour la VF

Il y a aussi The Nightly News, une bande dessinée au graphisme proprement hallucinant, par Jonathan Hickman. Dans celui-ci, les médias sont submergés par un acte de violence majeur et n'arrivent pas à traiter le sujet autrement que par leur petit bout de lorgnette et c'est justement grâce à ça que la collusion média/corpos va prendre son pied.


The Nightly News, de Jonathan Hickman, chez Image Comics

Il ne me reste plus qu'à évoquer Shooting Wars. Il s'agit à l'origine d'un web comic où un vidblogger va se retrouver "embedded" dans une unité de l'armée américaine au Moyen Orient. Et forcément, ça tourne mal. Les médias indés face à la censure de la Grande Muette (l'armée) et les médias soumis. Pas forcément réussi graphiquement mais avec de belles trouvailles. Assez violent.

Shooting War, de Anthony Lappé et Dan Goldman, chez Grand Central Publishing

Il faudra un jour que je parle de la BD "Le Photographe", aussi.

mardi 12 juin 2012

On croit quelquefois haïr la Flattrie...

... mais on ne hait que la manière de flatter.

flattr


J'adapte à ma manière le dicton de La Rochefoucauld pour parler de Flattr. Certains d'entre vous l'ont remarqué, j'ai collé un bouton "Flattr" sur le coté de ce blog pour permettre aux quelques uns qui aimeraient les messages de ce blog de se signaler, sachant que je reverserais la valeur de ces dons via flattr aussi.

Mais comment c'est-y que ça marche, vous dites-vous (ou pas) ?
Le principe, c'est que vous dédiez, chaque mois, une somme à distribuer, même très faible. Dans mon cas, 2€. Oui, c'est pas bézef, je vous l'accorde, mais c'est déjà ça (pis ça augmentera à l'occasion). Après, quand je vois un message de blog, une photo, un machin Internet doté d'un bouton "Flattr!" et que ça me plaît, je clique dessus. Pour peu que mon compte Flattr soit alimenté, il va, à la fin du mois, distribuer (2€/nombre de bidules flattés) à tous ceux que j'ai flattés. Si je flatte 2 trucs, ça fait 1€ chacun. Pour 4, ça fait 0.50€ chacun. Etc. Dans l'autre sens, les dons que je reçois, alimentent mon compte à moi.

Sachant que Flattr récupère 10% des dons. Evidemment, si tout le monde reverse les dons, c'est Flattr qui gagne. Mais j'espère que mes quelques sioux reversés s'ajouteront pour faire une somme correcte aux gens qui m'ont fourni du Bon Web.

Ce mois-ci, j'ai reçu 1.35€ via ce type de dons (récompensant les messages "Fantasmes d'Acier" et "Les Préjugés ça craint"). Dons qui vont donc alimenter le compte à Flattr qui m'est associé et qui iront récompenser les gens qui pour moi font du Bon Web. J'espère que nombreux seront ceux qui installeront ce bouton. J'espère aussi que Flattr finira par baisser la taille de sa commission (parce que ça fait cher la prestation de chambre de compensation).